C'était la triste réalité à laquelle devaient faire face les étudiants étrangers, tels que Thibault, Antoan, Rosalie, parmi d'autres, lorsqu'ils sont arrivés à Montréal. On leur promettait des "appartements haut de gamme à un prix inférieur au marché".
La réalité ? Un appartement de 3 chambres censé être partagé par 4 personnes, un appartement avec des murs en carton, et des bibliothèques servant de séparation entre les différentes pièces, des frais douteux et l'exigence de payer un dépôt de sécurité
Ces problématiques sont assez fréquentes, en particulier en ce qui concerne les frais douteux. En règle générale, il est interdit au Québec de demander un dépôt de garantie / sécurité, une pratique qui diffère de la plupart des pays européens. Par conséquent, les propriétaires au Québec profitent de ce manque d'information pour demander des dépôts illégaux qui, souvent, ne sont pas restitués au locataire.
Louer un logement étudiant, un appartement meublé ou même une chambre meublée à Montréal sans avoir préalablement visité est toujours risqué. Cependant, un nombre important d'étudiants et de travailleurs internationaux choisissent encore de prendre ce risque en raison de la complexité des procédures d'immigration. Il n'est pas rare que l'IRCC exige des immigrants et des étrangers de fournir une preuve de logement afin d'obtenir leur permis d'études, leur permis de travail et d'autres documents légaux. Par conséquent, ils se retrouvent dans une situation où ils doivent signer un bail et effectuer des paiements pour leur futur appartement meublé à Montréal alors qu'ils ne l'ont jamais réellement vu, auprès de propriétaires dont l'identité ne peut être vérifiée.
C'est pourquoi les étudiants/travailleurs internationaux choisissent de faire visiter, inspecter et négocier leurs futurs appartements en leur nom lorsqu'ils se trouvent encore dans leur pays d'origine.
Cet article écrit par La Presse résume les risques auxquels les étrangers sont confrontés lorsqu'ils viennent à Montréal. Lisez l'article complet.
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